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Eradiquer les diamants de conflit par la collaboration avec les Etats africains

Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders (MR) ambitionne de réduire la part de diamants de conflit dans le monde à zéro, a-t-il expliqué lors de l’African Diamond Conference qui se tient mardi à Bruxelles. Pour atteindre cet objectif, il entend collaborer étroitement avec les organisations régionales africaines.

Les ministres ou vice-ministres des Mines de neuf pays africains, ainsi que l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, sont présents mardi au Palais d’Egmont.

Le ministre Reynders estime que l’éradication pure et simple des diamants de conflit constitue un objectif réaliste. Il se réfère au processus de Kimberley, un mécanisme international de certification introduit en 2003, qui doit prévenir l’entrée des diamants de sang sur le marché. « Nous avons enregistré de réels progrès. Aujourd’hui, les diamants de conflit représentent 0,2% des pierres brutes en circulation. En 2000, on parlait de 15%. »

« Pour poursuivre ces progrès, il nous faut entretenir une bonne relation avec l’Union africaine et avec les différentes organisations régionales africaines, car nous devons avoir la certitude que tous les Etats africains fassent partie de cette lutte », a déclaré M. Reynders, qui se refuse à évoquer une échéance précise pour la fin du commerce des diamants de sang.

La conférence de mardi ne devrait engendrer aucune décision concrète. Mais les résultats des discussions pourront être utilisés en 2018, lorsque l’Union européenne prendra la présidence du processus de Kimberley.

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