Charles Michel et Theresa May © BELGA

Charles Michel cherche le soutien de Theresa May pour gérer la migration de transit

Le Premier ministre belge Charles Michel s’est entretenu avec son homologue britannique Theresa May mercredi soir, en marge du sommet informel de Salzbourg (Autriche), pour renforcer la coopération entre les deux pays dans la gestion des migrants qui transitent par la Belgique pour atteindre l’Angleterre.

« J’ai plaidé pour conclure au plus tôt un accord de coopération », a indiqué le chef du gouvernement belge à l’issue de cet entretien. Il constate qu’après les accords conclus entre Londres et Paris pour gérer la situation à Calais, la route migratoire vers le Royaume-Uni s’est déplacée vers Zeebruges.

« Il existe maintenant (entre les pays européens concernés, NDLR) un axe pour aborder cette problématique », selon M. Michel.

La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur Jan Jambon et le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Theo Francken s’étaient déjà entretenus du sujet avec le ministre britannique de l’Intérieur, Sajid Javid. Ils avaient alors évoqué un renforcement de la présence de la police frontalière britannique, tant à Zeebruges que sur des parkings autoroutiers. Des experts belges et britanniques se réuniront bientôt pour examiner les possibilités, a confirmé M. Michel.

La Belgique veut aussi collecter des renseignements avec la Grande-Bretagne pour mieux débusquer les trafiquants d’êtres humains. Le Premier ministre a répété qu’une campagne massive serait bientôt mise sur pied pour décourager les transmigrants de passer par la Belgique, en insistant sur les contrôles belgo-britanniques à Zeebruges.

M. Michel n’a pas voulu dire s’il avait évoqué avec Mme May l’aspect financier. « Ce qui est dit entre quatre yeux reste entre quatre yeux. Je ne fais aucun commentaire sur le financement tant qu’il n’y a pas d’accord final ».

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