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Accord entre sept pays européens, les migrants du Sea-Watch vont pouvoir débarquer

Le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte, a annoncé mercredi qu’un accord de répartition avec six autres pays européens allait permettre de faire débarquer en Italie « dans les prochaines heures » les 47 migrants bloqués depuis 12 jours sur le Sea-Watch 3.

« Le Luxembourg est venu se rajouter à la liste des pays amis qui ont répondu à notre invitation (de prendre des migrants, ndlr). Maintenant nous sommes sept pays. Dans les prochaines heures, les opérations de débarquements vont commencer », a déclaré M. Conte devant la presse à Milan (nord).

Les sept pays concernés sont l’Italie, la France, l’Allemagne, le Portugal, Malte, la Roumanie et le Luxembourg, selon les médias italiens. Le Sea-Watch 3, affrété par l’ONG allemande Sea-Watch et battant pavillon néerlandais, se trouve actuellement au large de Syracuse, dans le sud-est de la Sicile, où il a été autorisé à venir s’abriter du mauvais temps. Une réunion a eu lieu à la préfecture de Syracuse mercredi matin probablement pour organiser le débarquement, selon les médias.

Comme lors du débarquement début janvier à Malte d’autres migrants secourus par le Sea-Watch 3 et restés bloqués plus de deux semaines en mer, il est probable que le navire restera au large et confiera les migrants à des vedettes des autorités qui les porteront à terre. Lundi soir, lors d’un sommet de sept pays européens du Sud à Nicosie, le président français Emmanuel Macron avait annoncé que la France était prête « pour un partage de la prise en charge » des 47 migrants. Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini avait pour sa part assuré que les migrants ne pourraient mettre pied à terre en Italie que s’ils partaient ensuite vers l’Allemagne, le pays de l’ONG, ou les Pays-Bas, le pavillon du navire.

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