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Des éléphants de Pairi Daiza sauvent la vie d’une congénère des Pays-Bas

Le Vif

Sanuk, une éléphante d’Asie de deux ans, infectée par le virulent virus de l’herpès des éléphants, a survécu grâce à des dons de plasma prélevé sur plusieurs pachydermes de Pairi Daiza, a annoncé vendredi le parc hennuyer, qui qualifie d' »exceptionnel » le rétablissement de l’animal. La jeune locataire d’ARTIS Amsterdam Royal Zoo, aux Pays-Bas, n’est cependant pas complètement tirée d’affaire puisqu’un risque de rechute reste possible.

Le 8 novembre dernier, la langue de Sanuk apparaît anormalement rouge et présente des saignements, symptômes du virus de l’herpès. L’équipe vétérinaire du zoo amstellodamois contacte rapidement Pairi Daiza pour solliciter son aide. L’herpès de l’éléphant est en effet l’une des causes de mortalité les plus fréquentes chez les pachydermes et particulièrement chez les jeunes âgés de huit mois à huit ans. Son développement fulgurant entraîne la mort de l’animal dans 80% des cas.

À Pairi Daiza, le sang des éléphants d’Asie Sayang, Mala et Aye Chan May est prélevé, puis acheminé en quelques heures vers Amsterdam. Le plasma en est extrait et Sanuk reçoit une transfusion, répétée trois jours durant parallèlement à l’administration d’anti-virus et d’antibiotiques. Huit jours après les premiers soins, la jeune éléphante retrouve des valeurs sanguines à l’équilibre.

« Même après une guérison, une rechute reste toutefois possible » jusqu’aux 8 ans de Sanuk, prévient Pairi Daiza qui, avec une vingtaine d’éléphants, dispose du plus grand troupeau d’Europe et constitue ainsi une banque de plasma pour les autres parcs.

Le virus de l’herpès des éléphants est présent sous forme latente chez tous les pachydermes. Il n’existe actuellement aucun vaccin contre la maladie. La fondation de Pairi Daiza travaille notamment à la création d’un laboratoire dédié au diagnostic de ce virus.

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