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N-VA, CD&V et Open Vld n’excluent pas d’oeuvrer ensemble après les élections

Le Vif

La N-VA, le CD&V et l’Open Vld n’excluent pas la possibilité de former une nouvelle coalition suédoise après les élections du 26 mai, en dépit de la chute du gouvernement fédéral fin 2018.

Les chefs de parti se sont exprimés en ce sens lors d’un débat organisé entre les présidents de partis des sept formations politiques flamandes vendredi soir à Anvers, organisé par les médias Het Laatste Nieuws et VTM.

A cent jours des élections fédérales, régionales et européennes, les présidents de partis flamands ont participé à ce grand débat vendredi soir.

Les présidents des partis flamands de la coalition en place jusqu’en décembre dernier, N-VA, Open Vld et CD&V, sont prêts à s’associer à nouveau au lendemain des élections. Le gouvernement de la coalition suédoise est pourtant tombé en fin d’année passée après le départ des ministres N-VA et un désaccord au sujet de la signature du pacte de l’Onu sur les migrations.

« Il n’y a pas de rupture telle que nous ne pouvons plus oeuvrer ensemble », a toutefois souligné vendredi soir le président de la N-VA, Bart De Wever. « Bien sur, ce sera difficile au sujet de la migration, mais nous voulons encore gouverner et cela nécessite de former une coalition », a-t-il poursuivi.

La présidente des libéraux flamands Gwendolyne Rutten a pour sa part insisté sur le fait que les partenaires fédéraux « avaient très bien travaillé ». « Notre travail n’est pas encore terminé. Je voudrais bien pouvoir le poursuivre. Mais nous allons voir comment les partis se présentent ». Elle exclut une coopération avec le PS, de même que l’agenda communautaire souhaité par les nationalistes flamands. « Je ne veux pas perdre plus de temps, je veux voir de l’optimisme, aussi pour la question climatique », a commenté Mme Rutten.

Le président du CD&V Wouter Beke souhaite « à nouveau former un gouvernement qui fait une priorité des dossiers socio-economiques ». Mais il assure de manière implicite qu’il ne veut pas non plus d’un agenda communautaire. « Je ne veux pas rendre notre pays ingouvernable, car les Flamands en sont les premières victimes. »

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