Les bourgmestres estiment que de potentielles îles artificielles installées face aux plages seraient une catastrophe pour le tourisme. © Belgaimage

Les bourgmestres veulent avoir davantage leur mot à dire sur la protection de la Côte

Les bourgmestres des communes de la Côte ont laissé entendre leur mécontentement mercredi à l’issue d’une réunion, se disant opposés à l’extraction de sable dans la mer du Nord dans le cadre d’un objectif de protection de la Côte (notamment face aux tempêtes ou à la montée des eaux).

Ils ont surtout rejeté l’idée de former des îles artificielles face au littoral, estimant que les propositions actuellement avancées, « aussi bien du gouvernement flamand que du fédéral », sont « peu claires » et manquent d’alternatives.

Les bourgmestres estiment que de potentielles îles artificielles installées face aux plages seraient une catastrophe pour le tourisme, et donc pour l’économie locale au sens large, les emplois, etc. D’autres initiatives pour la protection de la Côte doivent pouvoir être avancées, notamment si on prend exemple sur d’autres pays, arguent les bourgmestres, qui ont également regretté le manque de place laissée aux pouvoirs locaux dans les négociations sur ces enjeux.

Dans un document concluant cette réunion des bourgmestres de la Côte, ces derniers ont constaté que les « structures de concertation existantes », dans le cadre du « Marien Ruimtelijk Plan », le plan d’aménagement des espaces marins, et le « Complex Project Kustvisie », ne répondent pas à leurs attentes. Une critique qui a été rejetée par le secrétaire d’Etat en charge de la Mer du Nord, Philippe De Backer. « J’ai moi-même été à deux reprises à la réunion des bourgmestres de la Côte, et après la première approbation du plan d’AEM, les bourgmestres ont été reçus à mon cabinet le 20 avril, pour un point sur la situation et les demandes. La concertation a toujours été transparente, avec tous les acteurs », a réagi le secrétaire d’Etat mercredi.

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