© Getty Images/iStockphoto

Le gouvernement belge poursuit ses préparatifs en cas de « no deal » dans le cadre du Brexit

Le conseil des ministres a pris acte jeudi d’une note relative aux préparatifs en cas d’absence d’accord négocié le 29 mars prochain (« no deal ») dans le cadre de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit).

Chaque département a été chargé de préparer la législation nécessaire, en vue de la soumettre au conseil des ministres à la mi-janvier.

La chancellerie du Premier ministre se chargera de la coordination de l’ensemble en un avant-projet de loi, qui sera soumis au Parlement en vue de l’entrée en vigueur pour le 30 mars 2019.

Plus de deux ans après le référendum du 23 juin 2016, la société britannique est toujours traversée par de profondes divisions sur l’opportunité et les modalités de cette séparation historique qui doit mettre fin à une union nouée en 1973.

La Première ministre conservatrice Theresa May est certes parvenue à conclure avec les dirigeants des 27 autres pays de l’UE un accord sur les conditions du divorce. Mais le Parlement britannique n’a pour l’instant pas validé ce traité, faisant peser de lourdes incertitudes sur l’ensemble du processus.

La Belgique serait le quatrième pays de l’Union européenne – après l’Allemagne, la France et les Pays-Bas – le plus susceptible d’être affecté par la sortie annoncée du Royaume-Uni de l’UE, selon le cabinet Deloitte.

Contenu partenaire