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De la poudre à canon à l’origine de l’incendie de Drogenbos

Le Vif

L’incendie qui a touché la résidence de soins Palmyra, vendredi soir à Drogenbos, ne serait pas dû à l’explosion d’une bonbonne de gaz mais plutôt à la présence de poudre à canon dans la pièce où l’explosion s’est produite, a fait savoir samedi le parquet de Hal-Vilvorde. Le résident de la chambre concernée, un ancien pompier, n’a pas pu être interrogé. Il est légèrement blessé mais pas en danger de mort.

Le feu a pris vers 23h00 quand une explosion s’est produite dans un flat situé au rez-de-chaussée d’un des bâtiments du complexe. Plusieurs équipes de secours se sont rendues sur place et le plan catastrophe communal a été déclenché. Les 44 résidents du bâtiment concerné ont été évacués vers un autre édifice du centre.

Vers 1H00, le feu était sous contrôle. Le plan catastrophe a été levé deux heures plus tard et les résidents avaient pour la plupart déjà regagné les premier et deuxième étages. Une dizaine de personnes qui séjournaient au rez-de-chaussée ont dû passer la nuit ailleurs, dans le centre, dans leur famille ou à l’hôtel.

Le service de déminage de l’armée (SEDEE) a été sollicité car des obus ont été retrouvés dans la chambre où l’explosion s’est produite. Mais selon les militaires, il y a peu de chance que l’un de ces obus soit à l’origine de l’explosion. Les obus, que collectionnait le résident, ont toutefois été neutralisés par le SEDEE. « Ces obus étaient vides, mais il y avait aussi de la poudre à canon dans la chambre », a précisé un porte-parole du parquet. « Selon l’expert incendie, l’ancien pompier qui vivait là a probablement effectué des manipulations avec la poudre à canon avant que quelque chose ne tourne mal. Une explosion a eu lieu. On ne peut actuellement pas parler de mauvaises intentions. L’homme sera entendu début de semaine prochaine. »

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