© ARCHIVES DE LA VILLE DE BRUXELLES

À quoi ressemblaient les affiches des élections communales entre 1932 et 1938 ?

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Impossible de laisser les bruits de bottes à l’entrée des bureaux de vote. Le vent mauvais qui souffle sur les démocraties parlementaires des années trente, décoiffe aussi en Belgique. Le raz de marée rexiste aux législatives de 1936 plombe l’ambiance du scrutin communal du 16 octobre 1938, qu’il a même fallu reporter d’une semaine pour cause de tensions internationales paroxystiques. Dopée par les régimes totalitaires en vogue, de l’Italie fasciste à l’Allemagne nazie en passant par la Russie soviétique, la propagande rend l’affiche volontiers outrancière. Elle endoctrine, enflamme, exalte. Et les murs se tapissent d’accents belliqueux : haro sur  » les factieux et les traîtres « ,  » les profiteurs « ,  » les fauteurs de guerre « , sur  » l’hideuse collusion « ,  » le spectacle écoeurant des compromissions  » et  » les maquillonages (sic) des partis politiques « …

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