Luc Bontemps (Febiac), Kris Peeters (vice-Premier ministre et ministre de l'Emploi) et Carl Veys (Traxio). © Belga

Le Salon de l’Auto, le coffre-fort de la Febiac

Le Brussels Motor Show constitue la plus grande source de financement de la Febiac, la fédération du secteur, organisée sous forme d’ASBL.

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La Febiac réunit les importateurs de voitures, de camions, de motos et de cycles. Comme toutes les fédérations, la Febiac, qui occupe 45 personnes, vit de cotisations. Elle tire aussi des revenus de la vente de statistiques sur mesure concernant l’automobile et les motos. Mais l’essentiel des recettes, 10 millions sur un total de 14 millions d’euros, provient du Brussels Motor Show.

« Cela permet de réclamer une cotisation assez raisonnable pour les membres », indique Joost Kaesemans, directeur de la communication de la Febiac. Les recettes sont constituées par la vente des tickets et la location des stands (de 45 à 84 euros/m2 pour les membres Febiac). Ainsi, chaque visiteur qui paie un ticket finance les salariés de Febiac.

Cela permet de dégager une certaine marge qui est accumulée, car les ASBL ne peuvent distribuer leurs soldes positifs à leurs membres (ni leurs actifs). Année après année, le succès du salon leur a permis d’accumuler un total de 29 millions d’euros, dont 16 millions d’euros en trésorerie (exercice clôturé en mars 2017).

Un trésor de guerre ? « C’est un matelas qui permet de voir venir, au cas où l’on ne pourrait pas organiser un salon une année ou deux », précise Joost Kaesemans. S’il y a des soucis de sécurité ou une crise, la Febiac ne peut courir le risque de tomber à court de moyens pour son fonctionnement quotidien. Les attentats de 2016 ont hélas montré que le risque n’était pas négligeable.

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