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Rester ensemble jusqu’à la fin de ses jours ? Cinq pièges qui peuvent ruiner une relation

Muriel Lefevre

Cupidon manque parfois de coeur à l’ouvrage puisque, selon les dernières statistiques, un couple sur deux divorce. Voici cinq choses qui peuvent entraîner un divorce selon Dimitri Mortelmans de l’université d’Anvers.

L’âge

Au plus jeune on se met en couple, au plus on a de chance de divorcer. Car on a tous besoin d’une période de flirt fait d’essais et d’erreurs qui permettent de découvrir quelle personne nous convient le mieux. Si vous pensez avoir directement trouvé le bon, il y a des chances pour que vous passiez à côté du « match parfait ». Papillonner dans son jeune âge a donc du bon, car il permet de déterminer ce que l’on veut vraiment. La différence d’âge peut aussi jouer un rôle. Le mieux est d’avoir pratiquement le même âge. Néanmoins, dans le cas contraire, il vaut mieux que ce soit l’homme le plus âgé. C’est terriblement cliché, mais les chances de divorces augmentent si surtout c’est la femme qui est la plus âgée. C’est principalement dû à des raisons économiques. L’homme plus jeune fera des études plus courtes et gagnera probablement moins bien sa vie. Un aspect pécuniaire qui augmente à son tour les risques de divorces.

Les parents

Si vos parents sont divorcés, vous avez plus de chances de divorcer. Tout serait la faute au stress provoqué par le divorce. Une des réactions à ce stress est la fuite. Or, si l’on quitte rapidement le domicile familial, on aura plus tendance à se caser plus jeune. Ce qui va à son tour réduire drastiquement les opportunités de rendez-vous galants. La pauvreté qui règne dans de nombreuses familles monoparentales pousse également les enfants à prendre le large plus jeunes. Enfin, les parents qui parviennent à surmonter les crises apprennent aussi de façon inconsciente à leurs enfants qu’il est possible de résoudre les conflits au sein d’un couple.

La ressemblance des partenaires

Les opposés s’attirent ? Du grand n’importe quoi selon Mortelmans. Les relations stables sont la plupart du temps basées sur des gens qui se ressemblent un tant soit peu. Qui ont un même niveau socio-économique, d’étude, culturel ou religieux.

Si la femme travaille

Dans les années 1970-80, de nombreuses femmes étaient encore coincées dans un mariage malheureux par manque de revenus. Lorsque ces dernières ont été de plus en plus nombreuses à travailler, on a constaté une augmentation du nombre de divorces. Aujourd’hui, on observe en réalité le phénomène inverse. Notre modèle actuel est basé sur des revenus issus de deux salaires. Le fait que la femme travaille apporte donc au contraire une certaine stabilité dans la famille.

Vivre ensemble

Vivre ensemble avant de se marier fait aujourd’hui office de test. Or, si l’on sent que l’on a besoin de faire un test avant de faire le grand saut, on ferait mieux d’écouter cette petite voix qui nous dit que ce mariage n’est peut-être pas une bonne idée. Néanmoins, les gens mariés auraient tout de même plus de chance de rester ensemble que de simples cohabitants légaux. Ces derniers seraient en effet encore plus individualistes et ces couples sont moins protégés par la loi. On constate qu’après 8 ans, 22% des gens mariés avaient divorcé et que, chez les cohabitants, ce chiffre montait à 32.3 %.

Cependant, comme le précise encore le professeur, il ne s’agit là que de statistiques. Rien n’est inscrit dans les astres. Et rien ne dit qu’on ne fait pas partie de la moitié heureuse de la population qui peut roucouler jusqu’à la fin de ses jours.

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