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Les cinq bottes secrètes des manipulateurs

Le Vif

On les croise partout. Voici cinq armes qu’utilisent les manipulateurs pour arriver à leur fin.

Le pied dans la porte. Pour obtenir une faveur importante de quelqu’un, commencez par lui demander un service anodin et remerciez-le vivement, en louant sa gentillesse.

L’amorçage. Il s’agit de harponner votre interlocuteur en formulant une requête, tout en « omettant » de préciser sa nature exacte. Après avoir répondu par l’affirmative, ce dernier aura des scrupules à se dédire.

La porte au nez. Il s’agit de préparer le terrain, mais cette fois en demandant plus pour obtenir moins. Votre interlocuteur, gêné d’avoir refusé une première fois, cédera plus facilement à votre seconde sollicitation.

Le toucher. Toucher quelqu’un – à condition que le geste reste discret, voire anodin – peut modifier son jugement et ses humeurs. En rentrant subrepticement dans la sphère intime de l’autre, vous l’encouragez à effectuer ce que vous attendez de lui.

Le « mais vous êtes libre de ». Cette phrase, prononcée à bon escient, peut faire tomber bien des barrières. Personne n’accepte de se faire forcer la main. En insistant sur le libre choix de l’autre, vous le rassurez et multipliez les chances de le voir passer à l’acte.

(D’après le Petit Traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens, par Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois. Presses universitaires de Grenoble).

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