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Une fusée Soyouz s’envole vers l’ISS avec trois astronautes à bord

Le Vif

Une fusée Soyouz avec trois astronautes à bord s’est envolée dimanche du cosmodrome de Baïkonour, dans les steppes du Kazakhstan, à destination de la Station spatiale internationale (ISS) pour une mission de plus de quatre mois.

Le Japonais Norishige Kanai, l’Américain Scott Tingle et le Russe Anton Chkaplerov ont décollé à 13H21 locales (07H21 GMT) à bord de la fusée Soyouz MS-07, selon les images de l’agence spatiale russe Roskosmos.

« La fusée Soyouz MS-07 s’est envolé avec succès du cosmodrome de Baïkonour », a annoncé Roskosmos dans un communiqué, quelques minutes après son décollage.

Il faudra deux jours aux trois hommes, dont le vol était initialement programmé le 27 décembre, pour rejoindre la station spatiale internationale, en orbite autour de la Terre à 400 kilomètres d’altitude.

Le 19 décembre, vers 09H00 GMT, ils seront accueillis à bord de la station orbitale par son commandant de bord, le cosmonaute russe Alexandre Missourkine, et les deux autres occupants américains, Mark Vande Hei et Joe Acaba, tous arrivés en septembre.

Ce sera le premier séjour dans l’espace du cosmonaute de l’Agence d’exploration spatiale japonaise (Jaxa), Norishige Kanai, comme pour celui de l’agence spatiale américaine (Nasa) Scott Tingle, âgé de 52 ans.

Né en décembre 1976, Norishige Kanai est le plus jeune spationaute japonais à s’envoler dans l’espace.

Anton Chkaplerov est plus expérimenté: le cosmonaute de 45 ans effectuera sa troisième mission sur la station orbitale, après des séjours de 165 jours en 2012 puis de 199 jours en 2014-2015.

L’ancien pilote militaire russe a affirmé qu’il compte voter depuis l’espace à l’élection présidentielle du 18 mars, à laquelle le président russe Vladimir Poutine est le grand favori.

« Nous (les cosmonautes), comme tous les citoyens consciencieux de Russie, participons à l’élection présidentielle », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse précédant le vol.

La Russie fournit à l’ISS son principal module, où se situent les moteurs-fusées, et les vaisseaux russes Soyouz sont le seul moyen d’acheminer et de rapatrier les équipages de la station orbitale depuis l’arrêt des navettes spatiales américaines.

Seize pays participent à l’ISS, avant-poste et laboratoire mis en orbite en 1998, qui a coûté au total 100 milliards de dollars, financés pour la plus grande partie par la Russie et les États-Unis.

Il s’agit d’un des rares domaines de coopération bilatérale non affecté par les fortes tensions entre les deux pays.

AFP

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