Audrey Azoulay. © Reuters

La France, candidate à la tête de l’Unesco, « regrette » le retrait américain

Le Vif

La France, qui abrite à Paris le siège de l’Unesco et brigue la tête de l’organisation, a « regretté » jeudi le retrait américain et estimé que cette décision donnait « une signification nouvelle » à la candidature française.

« Nous regrettons la décision américaine de se retirer de l’Unesco dans une période où le soutien de la communauté internationale à cette organisation est primordial », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Agnès Romatet-Espagne.

« Notre candidature à la direction générale de l’Organisation prend, dans ces circonstances, une signification nouvelle », a-t-elle ajouté.

L’Unesco « a plus que jamais besoin d’un projet dans lequel tous les Etats membres puissent se retrouver, qui rétablisse la confiance et dépasse les clivages politiques », a-t-elle dit.

Les États-Unis ont annoncé jeudi leur retrait de l’Unesco, l’accusant d’être anti-israélienne, au moment même où l’institution, en perte de vitesse et à la recherche d’un second souffle, s’apprête à élire son prochain directeur général.

La Française Audrey Azoulay, 45 ans, ancienne ministre de la Culture, est candidate. Lors du dernier tour de scrutin mercredi, elle est arrivée en tête à égalité avec le candidat qatari Hamad bin Abdoulaziz Al-Kawari.

Les 58 pays membres du conseil exécutif désigneront jeudi soir deux finalistes, voire le prochain leader de l’organisation qui remplacera la Bulgare Irina Bokova.

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