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La fête du sacrifice à travers le monde (en images)

Muriel Lefevre

Cette fête traditionnelle, appelée Aïdal-Adha, est l’une des plus importantes célébrations islamiques et prévoit le sacrifice d’un animal. En Belgique, il s’agit le plus souvent d’un mouton, d’un agneau ou d’une chèvre. S’en suit un repas en famille, entre voisins ou proches. Elle est célébrée dès le 21 août et dure trois jours.

Les pèlerins sacrifient une bête en mimant le geste du patriarche Abraham qui a failli sacrifier son fils, remplacé à la dernière minute par un mouton apporté par l’ange Gabriel, d’après la tradition musulmane. Selon un système mis en place par l’Arabie saoudite, il suffit d’acheter un coupon pour s’acquitter du rituel du sacrifice. Les animaux « sacrifiés » dans les abattoirs gérés par les autorités seront gelés et envoyés en forme d’aide aux communautés musulmanes pauvres à travers le monde.

En Belgique L’interdiction absolue de l’abattage sans étourdissement a été adoptée l’an dernier en Flandre et en Wallonie. Actuellement, en Wallonie, l’abattage rituel sans étourdissement peut être effectué uniquement dans des abattoirs agréés. Les personnes qui souhaitent le faire à domicile doivent obligatoirement effectuer un étourdissement au préalable. Le nombre d’animaux sacrifiés lors de cette célébration religieuse est en baisse chaque année et cette année la tendance devrait se poursuivre. La fête tombe en effet durant les congés estivaux et de nombreuses personnes de confession musulmane la célèbrent en famille à l’étranger.

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