© reuters

Dans les universités françaises, les étudiants en colère (en images)

Caroline Lallemand
Caroline Lallemand Journaliste

Plusieurs universités sont au moins partiellement bloquées: Toulouse, Rennes, Paris-8-Saint-Denis, Nanterre (région parisienne). D’autres ont été évacuées lors d’opérations des forces de l’ordre.

Les photographes de l’AFP ont passé des jours et parfois des nuits parmi les étudiants, pendant leurs manifestations.

Leurs images expriment la colère de beaucoup d’entre eux contre la politique du gouvernement du président Emmanuel Macron.

« Contre la casse de notre avenir », « Avis de déferlante étudiante », « L’université est un droit, pas une boîte de luxe » sont parmi les slogans placardés sur les banderoles ou autres affiches qui ont envahi les murs de certaines de ces universités.

Pendant des semaines, des milliers d’étudiants ont tenu des assemblées générales pour discuter des réformes de Macron et voter sur la poursuite ou non des blocages. Dans plusieurs de ces facultés, des chaises et des tables ont été retournées pour créer des barricades à leur entrée.

Selon la ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, les dégâts commis dans les universités occupées devraient au total « dépasser le million d’euros ». Ils sont notamment estimés à 300.000 euros à l’université Paul-Valéry de Montpellier (sud) et de 200.000 à 300.000 euros à Paris-1 Tolbiac, lieu emblématique de la mobilisation étudiante.

Tags dans les amphis, matériel informatique détruit, matelas et détritus en tous genres : les trois semaines d’occupation ont laissé des traces à Tolbiac.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire