Sur cette photo de début de mandat, seuls Donald Trump et Mike Pence sont toujours en poste. © REUTERS

Avant Bannon, ces cadors qui ont dû quitter la Maison Blanche

Le Vif

Steve Bannon, le conseiller stratégique et controversé de Donald Trump, a quitté vendredi la Maison Blanche sur fond de tensions au sein de l’exécutif américain.

L’ancien patron du site très droitier Breitbart News (NDLR: il a à présent retrouvé ses fonctions au sein du site d’information) est la dernière victime en date d’un lâchage retentissant de la part du président Trump. Voici les cinq principaux personnages qui ont dû quitter la West Wing depuis la prise de fonctions de M. Trump le 20 janvier dernier.

Steve Bannon, le stratège

Le « président Bannon », comme était surnommé ce discret mais très influent conseiller de l’ombre, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle remportée par Donald Trump, lorsqu’il a donné un virage résolument populiste à la campagne du milliardaire.

Proche de l’extrême droite, sa cohabitation avec d’autres ténors à la Maison Blanche a tourné à la guerre interne, mais même hors de Pennsylvania Avenue, il a assuré qu’il continuera à se battre « pour Trump »: il aura tenu 210 jours.

Anthony Scaramucci, le communiquant

« The Mooch » était arrivé à la Maison Blanche le 21 juillet pour en diriger la communication et colmater les fuites vers la presse, que Donald Trump ne supportait plus. Ironie du sort, c’est sa conversation quelques jours plus tard avec un journaliste du New Yorker, lors de laquelle il a tenu des propos insultants envers ses camarades de la Maison Blanche (notamment Steve Bannon), qui a précipité sa chute. Il a effectué le plus court séjour dans la Maison Blanche version Trump: 10 jours.

Reince Priebus, le secrétaire général

Ancien président du parti républicain, le discret Reince Priebus avait hérité du rôle stratégique de « chief of staff », mais n’a jamais réussi à imposer l’ordre à la White House. Traité de « schizophrène paranoïaque » par Anthony Scaramucci (au New Yorker), il a quitté le navire le 31 juillet après 189 jours, face au manque de soutien du président.

Sean Spicer, le porte-parole

Il avait probablement le travail le plus délicat de la Maison Blanche: sous-titrer pour la presse et le monde entier les propos du président Trump, parfois brouillon, souvent provocateur, toujours imprévisible.

Dès le premier jour, la tâche est apparue complexe, lorsqu’il a dû défendre contre toute évidence l’ampleur de la foule venue assister à l’investiture du milliardaire. Il a quitté les arcanes du pouvoir après 182 jours le 21 juillet, poussé à la sortie par l’arrivée de « The Mooch ».

Michael Flynn, le conseiller

L’ex-conseiller à la sécurité nationale n’a tenu que 22 jours. Ancien chef du renseignement militaire américain très apprécié de Donald Trump, Mike Flynn a fait les frais, le 13 février, de l’affaire russe, dans laquelle son nom est cité et dont il est l’un des principaux protagonistes.

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