La "Porte de l'Enfer" © Wikipedia

Comment la mystérieuse « Porte de l’Enfer » brûle depuis 40 ans (VIDEO)

Le Vif

Au Turkménistan a lieu un phénomène pour le moins impressionnant. Alors qu’il ne devait durer que quelques semaines, il se prolonge depuis plus de 40 ans !

Grand comme un terrain de football, le cratère de gaz Darvaza est situé dans le désert de Karakoum. Ce champ de gaz naturel est appelé aussi « La Porte de l’Enfer » ou « Door to Hell ». La raison : le foyer de gaz naturel brûle en permanence depuis qu’il a été allumé par des scientifiques soviétiques de la pétrochimie. Le feu est alimenté par les riches dépôts de gaz naturel de la région.

Selon les informations locales, la « Porte de l’Enfer » est la conséquence d’un accident de forage provoqué par des scientifiques soviétiques ayant découvert cet important champ pétrolifère au début des années 70, explique le National Geographic.

Après avoir établi leur plate-forme de forage, les ingénieurs ont voulu évaluer la quantité de réserve de gaz disponible sur le site pour commencer le stockage. Mais c’était sans compter sur le sol qui s’est dérobé en un large cratère dans lequel disparut l’appareil de forage et leur camp. Suite à cet incident – qui n’a fait aucune victime directe – de grandes quantités de méthane furent libérées, ce qui pouvait causer un problème pour l’environnement, mais aussi un danger pour les habitants alentour. Pour éviter que des gaz toxiques ne se libèrent davantage, les scientifiques boutèrent le feu au trou géant. Au début, ils pensaient que la totalité du gaz brûlerait en quelques semaines, mais la combustion se poursuit encore de nos jours, près d’un demi-siècle plus tard.

Au début de cette année, un blogueur a partagé une vidéo racontant les détails de son voyage au coeur de « La Porte de l’Enfer ». Il décrit son séjour en tente à côté du cratère. Et son approche des bords du cratère, « extrêmement chaud », il va même jusqu’à déclarer que « son visage a presque fondu » alors qu’il prenait la pose pour une photo.

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« La chaleur du cratère était extrême, le soleil d’après-midi la rendait encore pire, et de temps à autre, je devais aller me réfugier dans les collines à cause des bourrasques de vent », raconte-t-il sur son blog. « Imaginez la forte chaleur qui vous frappe quand vous ouvrez la porte d’un four, sauf que là, c’est encore plus chaud, sur tout votre corps et vous ne pouvez pas y échapper. Etre aussi près du cratère n’est pas dangereux en soi, le méthane n’est pas toxique, mais on y manque d’oxygène. Des visites fréquentes à ses abords rendent difficile la respiration, et on est vite pris de vertige et de maux de tête. »

Peu d’autochtones visitent ce site, mais il est devenu une attraction touristique, où les visiteurs jouissent d’une relative liberté de mouvement.

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