Jan Jambon, ministre N-VA de l'Intérieur. © BENOIT DOPPAGNE/belgaimage

Tout le gouvernement Michel reste derrière la politique de Theo Francken

« Moi et tout le gouvernement restons derrière la politique du secrétaire d’Etat Theo Francken », a indiqué jeudi à la Chambre le vice-Premier ministre N-VA et ministre de l’Intérieur Jan Jambon.

En l’absence du Premier ministre Charles Michel et de Theo Francken, retenus à New York, le ministre Jambon était chargé jeudi de porter la parole du gouvernement après le tollé suscité par l’annonce d’une collaboration entre les services de Khartoum et leurs homologues belges visant à l’identification de ressortissants soudanais arrêtés au parc Maximilien, en vue de leur éventuel rapatriement.

Le ministre de l’Intérieur a assuré que la politique menée l’était conformément aux engagements internationaux et, notamment, dans le respect des garanties offertes par la Convention européenne des droits de l’Homme empêchant le refoulement vers un Etat dans lequel l’intégrité n’est pas assurée. Il s’agit d’une « approche intégrale et multidisciplinaire, passant par l’information et la prévention et veillant au maintien de l’ordre public », a-t-il dit.

Jan Jambon a ajouté que de nombreux autres Etats européens avaient déjà agi à l’instar de la Belgique, expulsant des réfugiés déboutés ou sans documents de séjour légaux vers le Soudan. M. Jambon a notamment cité le cas de la France, un exemple réfuté par Wouter De Vriendt (Groen) selon qui Paris n’a jamais accepté l’arrivée d’une délégation d’agents secrets inconnus sur son territoire à des fins d’identification.

L’opposition a dénoncé avec force la politique gouvernementale, l’accusant de collaborer au mépris des conventions internationales, avec un régime génocidaire.

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