Rudi Vervoort. © Belga

Rudi Vervoort reconnaît qu’il a commis une faute

Le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, a reconnu jeudi qu’il avait « commis une faute » en mettant en parallèle la déchéance de nationalité qu’envisage le gouvernement fédéral à propos de ressortissants belges qui sont partis combattre en Irak ou en Syrie et la mesure qu’avait instaurée le régime de Vichy à l’encontre des Juifs.

« Bien entendu, je ne compare pas un djihadiste et un Juif innocent », a-t-il déclaré sur le plateau de la RTBF. Le mandataire socialiste a dit ne pas vouloir « esquiver » ses responsabilités. « Non, il faut faire sa propre autocritique et dire: j’ai commis une erreur », a-t-il ajouté. Le ministre-président bruxellois n’a pas pensé à démissionner même si la journée qu’il a vécue mercredi « a été d’une intensité rare ». Il a affirmé aussi ne pas s’être senti seul.

« C’est un moment où on consulte, on discute ». Sur le fond, M. Vervoort conserve toutefois son appréhension à l’égard du retrait de nationalité qui viserait les Belges à la double nationalité, alors qu’ils sont nés Belges. « Quand une démocratie vit une période difficile, elle doit lutter avec ses armes et pas avec des mesures d’exception », a-t-il fait remarquer.

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