Renaud Duquesne

Renaud Duquesne: Ce que je pense

Renaud Duquesne Avocat à Marche-en-Famenne

Sept mois de gouvernement Michel : le constat sévère d’un autre « fils de » célèbre, MR lui aussi.

Affilié de longue date au MR, ex-conseiller communal à Marche-en-Famenne, Renaud Duquesne est le fils d’Antoine Duquesne, ancien ministre de l’Intérieur et président du parti de 1990 à 1992 puis de 2003 à 2004.

Dans une note de dix pages intitulée « Ce que je pense », il fait part de son avis, souvent critique, sur les sept premiers mois du gouvernement dirigé par Charles Michel. En revenant sur les engagements pris durant la campagne électorale, avant le scrutin du 25 mai de l’année dernière.

L’une des rares voix, au sein du MR, dressant publiquement un constat sévère sur les choix opérés par son parti depuis l’été 2014. Voici sa note.

Ce que je pense

1.Le fonctionnement de l’Etat

La politique et le fédéralisme de coopération.

Il est impératif de différencier les politiques que mène chacun des partis du bon fonctionnement de l’Etat. La démocratie c’est évidemment la différence. Chacun est libre selon son poids politique et ses envies de mener des politiques sociales, économiques et autres qu’il veut.

Mais cela doit aller de pair avec un bon fonctionnement de notre Etat fédéral. Le pouvoir est partagé entre les Régions, les Communautés et le Fédéral. La réforme de l’Etat s’impose à tous. Les matières sont transférées aux entités fédérées. Il faut que cela se fasse dans le consensus.

Cela s’appelle le fédéralisme de coopération. Le Sénat reste un des seuls endroits qui symbolise l’unité du pays et le lieu de rencontre des Communautés. Il est le lieu où peuvent se régler les conflits d’intérêts et où le discours sur les valeurs à partager peut avoir lieu.

La preuve en est que si le comité de concertation ne fonctionne pas, le Sénat peut être saisi pour trouver des solutions. Il serait intéressant que cela se passe un jour pour vérifier si la loyauté fédérale de la NVA est ancrée dans les tables de la loi.

La problématique de la ristourne de l’impôt des personnes physiques aux Régions et la future problématique du tax Shift doivent pousser à une plus grande réflexion. On doit mettre de côté les égos et les fâcheries. On ne peut distinguer un portefeuille fédéral d’un portefeuille wallon.

Il faut ne pas oublier que ce manque fiscal n’est pas une bonne nouvelle. Cela veut dire qu’au niveau fédéral les rentrées fiscales sont beaucoup moindres que celles prévues et que les politiques menées n’ont pas porté tous leurs fruits.

Il est nécessaire de collaborer. Non pas pour imposer aux uns et aux autres les politiques qu’ils doivent mener mais pour qu’ils puissent prendre les mesures qui s’imposent selon leur programme sur base de données chiffrées et incontestables. Il faut pouvoir donc se mettre à table et se respecter.

Notre ambition.

L’ambition pour le MR doit être de pouvoir un jour gouverner en Région wallonne et en Région bruxelloise ainsi qu’à la Communauté française. On ne doit pas contribuer à faire de ces entités des déserts économiques.

On doit tout faire pour que leur reviennent les moyens financiers auxquels ils ont droit selon la loi de financement. On doit si possible établir des collaborations et surement quand on va discuter de la réforme de la fiscalité.

Quand le tax shift sera discuté il conviendra d’associer les régions vu l‘impact que cela aura sur le budget d’autant plus que un glissement de la fiscalité de l’impôt des personnes physiques vers la consommation, le capital et l’environnement va induire une réduction des rentrées fiscales pour les dites régions sauf si un mécanisme correcteur est mis en place.

On doit tout faire également pour que l’Administration fiscale wallonne se développe au plus vite. Pour que l’on puisse percevoir le plus rapidement possible les impôts que nous sommes en droit de percevoir.

On doit contribuer au bon fonctionnement des institutions de l’Etat. Les gens veulent des politiques responsables.

Il est un dicton chinois qui dit : « il en est par temps de grand vent qui construisent soit des murs, soit des moulins à parole ». Il est grand temps que ce vent devienne de l’énergie positive.

On va fêter le vingtième anniversaire de la mort de Jean Golen septembre. Il était un régionaliste convaincu. Il a été secrétaire d’Etat aux affaires régionales wallonnes dans le Gouvernement Tindemans. Il a toujours été convaincu du potentiel énorme de la Région wallonne.

C’est le berceau de la révolution industrielle. Nous sommes des citoyens belges mais aussi flamands, bruxellois, wallons et germanophones.

Nous devons être fiers de ce que nous sommes et pour l’être il faut donner une vision positive de nos Régions. Il est un peuple francophone qui veut avoir un avenir.

2. Notre campagne

Le Mouvement réformateur a axé sa campagne électorale sur deux axes. La protection de la classe moyenne et la lutte contre le nationalisme.

Le nationalisme.

Gouverner avec la NVA n’était pas le choix du coeur mais il est une nécessité. Ne pas le faire, c’était permettre au PS de revenir dans les négociations et à nouveau de paralyser le pays. Il fallait donc y aller. La NVA n’est pas un parti xénophobe.

Elle a permis à certains débats éthiques d’évoluer favorablement. Elle permet aussi de désenclaver sur le plan économique des convictions qui ont longtemps paralysé le pays.

Mais l’on ne doit jamais oublier qu’ils sont nationalistes et le resteront. Ils n’ont d’ailleurs de cesse de le répéter en filigrane de l’action politique qui est menée. On doit rester nous même : des libéraux et des humanistes. On ne doit pas serrer notre droite par stratégie.

A défaut la fracture des valeurs menace le Mouvement Réformateur. Gouverner ce n’est pas tout cautionner à l’infini des excès, des fautes de gouts, voire des provocations dans le seul but de rester au pouvoir mais c’est aussi se faire respecter de manière audible et ferme.

Nous ne sommes pas des nationalistes, nous ne le seront jamais et nous ne voulons pas entretenir la peur de l’autre.

L’économie.

Il ne peut être question de pratiquer des économies d’échellepour aller plus avant dans une plus profonde régionalisation. Il ne peut non plus être question de tenir des discours provocants pour susciter l’agitation sociale en Wallonie. Il ne peut être question de cautionner certains égarements.

Il est possible de faire fonctionner ce gouvernement en se faisant respecter et en se faisant entendre. Le Gouvernementfédéral siège à Bruxelles et non pas à Anvers.

Des acquis ont été engrangés au niveau socio-économique. Les pensions, les fins de carrière et bien d’autres choses. Des mesures ont été prises pour les plus faibles. Mais la classe moyenne souffre. Il est temps de lui rendre confiance.

Il est d’un côté une population précarisée dont on prend soin et de l’autre une population qui dispose de moyens financiers très importants. Les gens du milieu ont juste de quoi vivre et sont pressés comme des citrons.

Le tax shift est l’enjeu de cette législature. Il va falloir se faire entendre et ne pas apparaître comme étant les défenseurs absolus du capital. Le capital qui ne crée pas et qui ne profite pas aux autres.

Mais avoir du capital n’est pas non plus une tare. Cela peut être un capital humain, un capital financier ou un capital immobilier. L’équilibre va être difficile à trouver.

Les taxes environnementales doivent toucher celles et ceux qui portent atteinte à la santé publique et à la protection de notre environnement. On doit protéger celles et ceux qui sont novateurs dans la protection de l’environnement.

La taxe sur la consommation ne doit pas être un tabou. Il faut relancer la consommation de base. La consommation de proximité. Les produits de première nécessité. Favoriser les circuits courts par la labellisation. Taxer plus les produits qui portent atteinte à la santé et qui ne sont pas de première nécessité.

On doit mettre en avant le travail qui équilibre, libère les énergies, permet de vivre décemment et rend fier. Il faut créer de l’emploi mais aussi s’occuper de ceux qui travaillent et qui sont le moteur actuel de notre économie.

3. Une nécessaire recomposition du paysage politique

La tradition.

Les partis traditionnels sont figés dans leurs attitudes depuis maintenant de nombreuses années.

Au parti Ecolo, on pratique une écologie de l’ancien temps. Le but n’est pas de faire vivre les citoyens dans une réserve d’indiens. Le but est de pouvoir faire comprendre que la protection de la nature est compatible avec l’évolution technologique et économique. Il s’agit d’une écologie responsable et participative.

Le CDH a renoncé à ce qu’il était fondamentalement. Chrétien. Les convictions personnelles sont intimes, ne peuvent également avoir évidemment une incidence dans le débat politique. Chacun doit pouvoir décider librement et en conscience sur les sujets éthiques que le touchent au plus profond de lui-même.

Le Mouvement Réformateur est un parti déconfessionnalisémaintenant depuis plusieurs dizaines d’années. Chacun y vient avec ses convictions, sans volonté de l’imposer à l’autre mais garde une grande liberté d’action quand il convient de porter des choix sur ses sujets. L’humanisme n’est pas l’apanage d’un parti mais est une valeur qui nous concerne tous.

Le Parti Socialiste doit se réinventer. Il n’est pas un ennemi. Le jour où tout le monde pensera la même chose, il ne sera plus question de démocratie. Il ne peut plus être question de réinstaurer une lutte des classes.

C’est un discours passéiste. Il faut non pas opposer mais rassembler. La solidarité ne se décrète pas, elle se travaille et se partage. Il ne faut pas opposer les riches, la classe moyenne et les pauvres. Il faut créer des passerelles et chacun doit être solidaire pour l’autre.

Les syndicats doivent revoir leur mode de fonctionnement et le discours social doit être réinventé. Ils doivent apparaître comme des forces de progrès et non pas comme les représentants du statu quo.

Il nous faut un syndicalisme responsable. Un syndicalisme de l’écoute et de la réflexion et non pas un syndicalisme du dogme et de la défense de droits acquis qui ne peuvent être remis en question.

Le patronat doit avoir à l’esprit que son véritable capital est le monde du travail. Ce n’est pas tant l’argent que l’on gagne qui est important mais la valeur qu’on lui donne. Personne n’a jamais vu un portefeuille suivre un cercueil.

Il faut valoriser les travailleurs et les respecter. Il faut donner du sens à l’argent que l’on gagne. Le système des fondations à l’anglo-saxonne est un moyen participatif intéressant tant sur le plan contributif que sur le plan des valeurs.

L’avenir.

Il conviendra de vérifier si d’aucuns se retrouvent dans cette définition. Il conviendra de lancer un appel aux progressistes. A ceux pour qui rien n’est figé, à ceux qui placent l’homme au centre de leurs préoccupations, et à ceux qui veulent une société solidaire et non fragmenté.

Un parti est une mosaïque mais il doit représenter équitablement toutes ces composantes et ne pas pratiquer la surreprésentation d’une ou l’autre tendance. C’est la conviction et l’engagement qui nous détermine et pas l’expression d’une croyance ou d’une appartenance. Mettre fin à la politique des petites chapelles.

Les récents sondages expriment nettement le désaveu des belges vis-à-vis de leurs gouvernants. La gestion politique est stéréotypée, prévisible et personnalisée. Il faut rénover les codes de fonctionnements et les idées.

Mais les sondages ne doivent pas gouverner notre action. Ils sont des instantanés. Ils sont des indicateurs de tendances à prendre avec la plus grande des circonspections. Le MR est stable. Il ne perd pas des suffrages mais n’en gagnes pas non plus vu la marge d’erreur.

Ce sont surtout les autres formations politiques qui perdent.En outre la droitisation larvée du MR fédère sur la droite de notre droite. Attention de ne pas édulcorés nos fondamentaux au risque de créer un repoussoir.

Notre cohésion actuelle est due à la joie d’avoir pu écarter le PS et au fait que l’on peut mener des politiques nouvelles. Il faudra l’entretenir par un discours de la politique de la main tendue, fait du respect de tous et de nos promesses électorales.

4. La troisième voie

Le monopole de l’aritmetique sans âme.

Pour l’instant le discours politique se réduit à deux trajectoires : le socio-économique et le communautaire.

Une vision socio-économique, mathématique et linéaire. Il faut rationnaliser l’Etat et dépenser mieux. Nous ne devons pas seulement le faire pour nous mais aussi pour les générations futures.

C’est courageux. L’activité budgétaire du Gouvernement est utile mais manque de perspective. Elle n’initie pas des politiques nouvelles et ne cible pas certaines priorités (justice, sécurité, soins de santé, …).

L’assainissement budgétaire doit obligatoirement s’accompagner de politiques ambitieuses et créatives pour renforcer la solidité de l’Etat.

Le communautaire est une réalité et il s’impose à nous. De plus en plus. Il ne faut pas la nier mais bien l‘apprivoiser. Elle ne doit pas être vue comme un mal absolu. Elle peut être l’espoir d’un monde meilleur si tout le monde s’accorde. Il doit subsister un Etat fédéral fort qui maintient une solidarité forte et qui conserve nombre de pouvoirs régaliens.

Les Francophones doivent s’y préparer tous ensemble. Bien que cette législature est dite non communautaire, celui-ci s’invite régulièrement en arrière fond par le discours tenu par les uns et les autres. Tout est dans tout. L’actualité récente l’a démontré.

Le discours des valeurs et du vivre ensemble.

Il est une troisième voie qui est totalement négligée. Celle des valeurs et du vivre ensemble. Cette vision est quasi spirituelle. C’est celle qui fédère les hommes et les femmes quelles que soient leurs origines, leur nationalité ou la couleur de leur peau. C’est la culture de la responsabilité. Assumer les choix que l’on fait. Pratiquer la politique de la main tendue.

Gouverner pour tous sans distinction entre les affinités politiques, philosophiques, culturelles ou autres. C’est prendre de la hauteur et avoir le sens de l’Etat. Ne pas gouverner en ayant en vue la prochaine élection mais bien gouverner pour les citoyens et les convaincre de la nécessité de continuer l’action entreprise.

C’est aussi l’excellence pour tous. Nous ne sommes pas tous identiques. Nous avons chacun nos forces et nos faiblesses. Nous devons tendre vers l’excellence pour chacun d’entre nous dans ce qu’il aime et dans ce qui le rend plus fort.

L’égalitarisme est une vision passéiste qui a mené à bien des déboires. Une société peut être forte si chaque individu est épanoui et si chacun d’entre eux dans une société réconciliée contribue au bien-être de tous.

Il y a aussi le discours des valeurs et des convictions : le respect de l’autre dans ses convictions et dans ses croyances. Le respect dû aux autorités quelles qu’elles soient. Se respecter soi-même. Le respect qui induit une charte des valeurs communes que tous nous devons partager.

Le travail doit épanouir et doit être source de plaisir. Il ne peut être question de faire de chacun d’entre nous des bêtes de somme. Mais il est illusoire de faire croire qu’en travaillant moins la situation s’améliorera.

La relation de travail doit être réciproque. Les patrons, les entrepreneurs doivent considérer leur personnel, les écouter, les valoriser. Mais l’inverse est également vrai. Il doit y avoir un respect réciproque et partagé.

Pour l’immigration, le raisonnement est le même. L’idée d’intégration partagée et consentie est la solution. Il faut évidemment respecter les valeurs qui sont les nôtres, mais quand tel est le cas il faut que nous, les citoyens belges et les autorités, pratiquions la politique de la main tendue.

Comment voulez-vous vous intégrer si l’Etat n’assume pas un minimum ses responsabilités en vue de faciliter l’intégration. Les responsabilités sont partagées et l’immigration et l’inter-culturalité doivent être perçues comme un enrichissement et non pas le déversoir de toutes les frustrations.

Les convictions religieuses et philosophiques sont des choses intimes. A chacun sa foi et ses renoncements. Il n’appartient pas à l’Etat de légiférer. Chacun doit avoir sa liberté. Elle implique un effort de compréhension sur l’autre, le refus de repli sur soi et la conviction qu’en tout être humain, quelles que soient ses convictions, elles peuvent être empreintes d’humanisme et de progrès.

Ne pas prêter attention à une minorité agissante qui prône la haine et la peur de l’autre. Donner la parole aux gens inspirés. On ne doit pas rentrer dans une guère des civilisations. L’humain est universel. Il se présente sous différentes formes mais il doit tendre à une humanité partagée selon ses us et coutumes.

Les valeurs impliquent également les questions sur la bioéthique. L’évolution du monde numérique, la protection de la nature. Cela ne peut être l’apanage de certains mais doit nous concerner tous. L’évolution est compatible avec toutes ces valeurs, pour autant que l’on ait une approche responsable et réaliste.

Le nécessaire rôle du parti.

Le Mouvement Réformateur a un nouveau président, Olivier CHASTEL. Il a été élu démocratiquement. Son score est indiscutable. Il est un homme qui a fait un parcours par paliers au sein du parti. Il a fait la démonstration de son honnêteté, de ses capacités et de sa capacité à fédérer.

Il a l’ambition d’initier un grand projet programmatique avec la participation des militants. C’est là un acte de démocratie participative. Les convictions doivent être retravaillées sans cesse et ne doivent pas être considérées comme étant toujours abouties.

La parole doit être donnée aux citoyens. Il est envisagé de revoir les statuts du mouvement qui en ont bien besoin. Une estivale devrait se tenir en septembre. Il faut laisser à Oliver CHASTEL le temps de prendre ses marques.

Notre action au Gouvernement ne pourra être comprise que si le Mouvement Réformateur vit, participe à l’élaboration de notre programme et est en contact direct avec la réalité. Le MR est le garant de l’accord gouvernemental et il doit donc aussi veiller à son respect tant sur le plan des idées que sur le plan des équilibres et des forces en présence.

Il n’est pas le porte parole du gouvernement mais un interlocuteur de celui-ci qui se doit d’être vigilant et constructif.

5. Qui suis-je ?

Ma légitimité.

On ne doit pas s’isoler du monde réel et ne doit jamais oublier que l’on gouverne pour ses électeurs mais aussi pour l’ensemble de la population.

Je suis un « fils de ». Mais d' »en-bas« . Je ne peux nier ma filiation. J’en suis fier. Mon père nous a malheureusement quittés il y a plusieurs années. J’ai été élevé dans la conviction qu’il faut se construire soi-même. Les valeurs ont été au centre de mon éducation. Le respect, l’excellence pour tous et la responsabilité.

On est ce que l’on est par la naissance mais aussi par l’éducation. On ne naît pas « pour » mais « on devient ce que l’on veut ».

Un idéal a partager.

La politique n’est pas une fin en soi mais bien un moyen. Un moyen de contribuer à la concorde sociale et d’essayer de satisfaire le plus grand nombre pour un monde meilleur. Je ne suis pas motivé par une ambition, si ce n’est pour mon parti et pour les gens. Peu importe la place que l’on occupe, on est tous importants sans distinction aucune.

Je suis amoureux de mon parti qui fait partie intégrante de ma vie et que je considère comme ma seconde famille. Dans toutes les familles, il y a un attachement fort qui va au-delà des problèmes journaliers mais il est bon de dire ce que l’on pense à ses amis, non pas pour les blesser mais pour qu’ils soient encore meilleurs.

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