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Pourquoi Trump n’a-t-il pas été accueilli à Bruxelles par un membre du gouvernement fédéral ?

Le fait que le président américain Donald Trump n’ait été accueilli à son arrivée mardi soir a Bruxelles par une haute fonctionnaire des Affaires étrangères – et non par un membre du gouvernement fédéral – résulte d’une volonté de l’administration américaine, a-t-on indiqué mercredi de source gouvernementale belge.

M. Trump, qui a atterri mardi soir à l’aéroport de Bruxelles-National en provenance de Washington pour participer à un sommet de l’Otan durant deux jours à Bruxelles, a été accueilli par la cheffe du protocole du ministère des Affaires étrangères, Françoise Gustin, accompagnée par les trois ambassadeurs des Etats-Unis basés à Bruxelles, le nouvel ambassadeur auprès de la Belgique, Ronald Gidwitz, et ses collègues accrédités auprès de l’Otan, Kay Bailey Hutchison, et – depuis mardi – auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland.

Le fait qu’aucun ministre belge ne soit présent – le Premier ministre Charles Michel, par exemple, avait réservé sa soirée pour suivre sur grand écran, depuis Braine-le-Comte, le fief des frères Eden et Thorgan Hazard, le match de football France-Belgique qui a conduit à l’élimination des Diables rouges en demi-finale de la coupe du monde de football – résulte d’une demande américaine d’une arrivée « la plus administrative » possible, a confié cette source à l’agence Belga.

Le roi Philippe et le ministre de Affaires étrangères Didier Reynders se trouvaient pour leur part tous deux à Saint-Petersbourg pour suivre le match sur place. Le 11 juillet était aussi le jour de la Fête de la Communauté flamande, célébrée largement à Courtrai en présence de plusieurs ministres N-VA.

Dans la même veine de simplicité, aucun tapis rouge n’a été déroulé lors de la descente de M. Trump de l’avion présidentiel, le Boeing 747 « Air Force One » qui amenait le locataire de la Maison Blanche à Bruxelles.

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