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Plus de 750.000 euros pour deux parachutes dorés à la SPGE (société publique de gestion de l’eau)

Deux anciens vice-présidents de la société publique de gestion de l’eau (SPGE), Alain Tabart et Michel Cornelis, dont les mandats se sont terminés en décembre dernier, ont respectivement perçu 557.291,54 et 204.578 euros brut d’indemnités de départ, rapportent samedi les journaux de Sudpresse sur base « d’informations recoupées à bonne source ».

« Ils avaient de très mauvais contrats, ou de très bons en fonction du point de vue », commente le ministre wallon ayant la tutelle sur la SPGE, Carlo Di Antonio, cité par Sudpresse.

Selon le ministre, un avis juridique a été demandé mais « juridiquement, rien n’était possible ». « J’ai alors fait part de mon étonnement à M. Cornelis. Par un avenant dans son contrat, il a réduit cette indemnité de trois à deux ans de salaire brut. Une disposition également acceptée par les autres membres du comité de direction.

Ensuite, M. Cornelis a aussi demandé qu’on réduise son salaire afin qu’il corresponde aux montants maximums de la dernière circulaire », poursuit le ministre. Désormais, ces indemnités élevés n’existent plus pour les membres du comité de direction de la SPGE. « Cette structure coûte donc aujourd’hui moins de 500.000 euros par an contre plus d’un million d’euros par le passé », conclut Carlo Di Antonio.

La société publique de gestion de l’eau (SPGE) est une société anonyme de droit public mise en place par la Région wallonne en 1999 et dont la mission est d’assurer la coordination et le financement du secteur de l’eau en Wallonie.

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