Pascale Peraita et Yvan Mayeur © BELGA/Bruno Fahy

Mandats dérivés: le cadastre des plus grosses rémunérations

Le cadastre des « mandats dérivés » rémunérés qui dépendent de la Ville de Bruxelles et du CPAS, cadastre promis par la majorité PS-MR-Open Vld et dont L’Echo et De Standaard ont pu se procurer une version « quasiment définitive », affiche un « top 10 » aux couleurs essentiellement socialistes, seuls deux libéraux s’y retrouvant, peut-on lire samedi dans ces journaux.

Le podium de tête des plus grosses rémunérations (brutes) issues de mandats dérivés y est composé de Pascale Peraïta (PS, 78.657 euros, quatre mandats rémunérés), du MR Christophe Pourtois (76.459 euros, dix mandats rémunérés) et de Faouzia Hariche (PS, 71.175 euros, trois mandats rémunérés).

Ce cadastre des structures où le conseil communal et le conseil de l’action sociale envoient des représentants est « complet à 95% », précisent le futur bourgmestre Philippe Close (PS) et le premier échevin Alain Courtois (MR) à L’Echo, ajoutant qu' »environ une centaine » de structures publiques dépendent de Bruxelles-Ville.

Face à la crise actuelle, un « plan en trois axes » va être proposé à l’opposition, indique Philippe Close. Celui-ci comprendra la mise en place d’un contrat de mission entre chaque ASBL et la Ville de Bruxelles, ainsi qu’un cadastre publié annuellement en ligne, et le placement d’un « observateur indépendant dans les structures comme des hôpitaux », précise-t-il.

« Tous les jetons de présence seront alignés sur ceux du conseil communal (78 euros). Et pour la présidence et la vice-présidence de grandes structures économiques comme les hôpitaux, le marché matinal (Mabru), Brussels Expo ou les Cuisines bruxelloises, nous voudrions nous aligner au maximum sur ce qui est pratiqué à la Stib: 800 euros net par mois », avance également Philippe Close, dont la réforme « dure, radicale et rapide » sera mise en place « dès le mois de juillet ».

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