© Belga

Les missions de police « habituelles » compromises par les économies

Les tâches de police « habituelles » sont compromises par le relèvement de la menace terroriste et les économies qui doivent être réalisées par les différents services, estiment jeudi les syndicats policiers ACV et VSOA. Le NSPV plaide, quant à lui, pour une révision urgente des missions confiées aux forces de police.

Plusieurs bourgmestres se sont plaints, jeudi dans le quotidien Het Laatste Nieuws, du fait que les agents sont débordés en raison du rehaussement de la menace. Cette situation compromet le bon déroulement des missions habituelles, telles que les actions contre les bandes de voleurs. Les syndicats policiers reconnaissent le problème.

« Les hommes politiques ont créé cette situation. Pendant des années, ils ont réalisé des économies sur les services de sécurité et surtout sur la police », estime Vincent Houssin du VSOA. « Nous manquons de 3.000 personnes dans nos effectifs », souligne-t-il. « Certaines unités connaissent un sous-effectif de 20% », affirme pour sa part Jan Adam de l’ACV Police.

« C’est actuellement particulièrement difficile de garder la tête hors de l’eau. Les mesures d’économie irréalistes prévues par le gouvernement actuel ne feront qu’empirer la situation. » Gert Cockx du NSPV estime par ailleurs que les missions confiées à la police sont trop nombreuses par rapport aux effectifs dont elle dispose. « Si vous avez plus de tâches à effectuer, vous ne pouvez pas leur consacrer autant de temps ». Des choix doivent être posés quant aux missions menées par les agents, estime-t-il.

Contenu partenaire