Les socialistes flamands se veulent un rempart contre le fait que ce sont toujours les mêmes qui payent la note, a affirmé samedi à Bruxelles le président du sp.a, John Crombez, en clôture du congrès du parti.
Il s’en est particulièrement pris aux ministres fédéraux, qu’il a qualifiés de « marionnettes ». « Le gouvernement et les élites détruisent les rêves, nous allons les créer », a conclu l’ancien secrétaire d’Etat.
Dans son discours, John Crombez a fustigé le « pouvoir de l’élite ». « Au final, ce sont les actionnaires qui partent avec l’argent. Ce n’est pas l’intérêt du plus grand nombre qui compte, mais celui de quelques-uns », a-t-il ajouté.
L’économie d’aujourd’hui fait la part belle aux puissants, a encore déploré le président des socialistes flamands. « Et avec ce gouvernement, ils vivent les plus beaux jours de leur vie. Les ministres sont les marionnettes de l’élite », l’exécutif prend des « décisions injustes » tandis qu’une « ébauche de proposition plus équitable » – à savoir la volonté du CD&V de parvenir à une taxe sur les plus-values – mène immédiatement à une crise, constate M. Crombez.
Le sp.a estime qu’il est temps qu’émerge un « contre-pouvoir qui ne fait pas seulement tourner l’économie, mais qui laisse aussi respirer ». Il faut parvenir à une économie « à dimension humaine », recommande le président.
L’une des propositions rédigées lors du congrès prévoit ainsi un « revenu garanti pour les jeunes », pour permettre aux 18-25 ans qui étudient, sont en stage ou travaillent de pouvoir joindre les deux bouts.
