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Le « taser » sera testé dans 14 zones de police

Quatorze zones de police sont appelées à participer à un projet-pilote d’une année sur l’usage du pistolet à impulsion électrique (« taser »), a indiqué mercredi le ministre de l’Intérieur Jan Jambon dans le journal de VTM (VTM NIEUWS).

Le vice-Premier ministre N-VA avait déjà annoncé, en mars dernier à la Chambre, son intention d’équiper la police locale de cette arme qualifiée de non létale, mais controversée. Il avait alors parlé d’une expérience-pilote de six mois dans quinze zones de police.

Depuis, un cadre a été élaboré et un accord a été engrangé avec les syndicats, selon le ministre. Les représentants des travailleurs insistent toujours pour modifier la législation, mais M. Jambon ne le souhaite pas immédiatement.

« Pendant la période d’essai, nous vérifierons si le taser n’est pas trop dangereux et si une formation est suffisante. Avec le peppersray (gaz poivre) ou la matraque aussi, il peut y avoir des accidents s’ils sont mal utilisés ; on ne les retrouve pourtant pas dans la législation. Mais si une modification de la loi est nécessaire, alors nous la ferons », a commenté le ministre.

Les agents ne pourront se servir du taser qu’après avoir suivi une formation. La demande a été forte de la part des zones de police. Quatorze ont donc été choisies parmi elles, a appris Belga auprès du cabinet du ministre. Ces zones sont celles d’Alost, de la Westkust, de Limburg regio hoofdstad, Bruges, Ostende, Anvers, la Zone Midi à Bruxelles, Bruxelles Ouest, la Police Boraine, Liège, Arlon/Attert/Habay/Martelange, Beloeil/Leuze-en-Hainaut, Mons-Quévy et Aiseau/Presles/Châtelet/Farciennes.

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