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La demande d’eau en hausse de 30% depuis mercredi

La Société wallonne des eaux (SWDE) a enregistré depusi mercredi « une augmentation de 30% de la demande d’eau à partir de ses grands ouvrages de production », indique-t-elle. Il n’y a cependant aucun risque de pénurie pour le moment, ajoute-t-elle.

« Les fortes températures augmentent la consommation et la SWDE est également appelée en renfort par d’autres opérateurs qui doivent augmenter leurs capacités de distribution », précise la principale société de production et de distribution d’eau potable en Wallonie. D’après son dernier état des lieux, les réserves d’eau sont sollicitées mais la situation reste sous contrôle. Jeudi, « les quantités sortant de certains châteaux d’eau ont dépassé le taux de remplissage, mais durant la nuit tous les réservoirs ont pu être réalimentés. Ce vendredi, sur tous les châteaux d’eau, les quantités entrantes et sortantes s’équilibrent. »

Le barrage de la Vesdre à Eupen contient encore 200 jours de réserve. Il reste 222 jours de réserve pour le barrage de la Gileppe, 90 jours pour le barrage de Nisramont et 344 jours pour le barrage du Ry de Rome à Couvin. Pas de risque de ce côté-là non plus, assure l’entreprise publique autonome. Dans certaines communes des provinces de Liège et de Luxembourg, « des camions citernes viennent renforcer le ravitaillement des réservoirs pour pallier un risque de manque d’eau, soit à cause de la canicule, soit, dans certains cas, parce que des fuites sont en cours de réparation », poursuit la SWDE. Mais d’après elle, ces mesures n’ont rien d’exceptionnel et seront sans conséquence pour les clients. La SWDE dessert près de 200 communes wallonnes, soit 65% de la population du sud du pays. Elle capte 78% des volumes d’eau produits par l’ensemble des opérateurs wallons.

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