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« Je n’ai jamais rencontré un migrant asiatique qui se dise victime de racisme »

Le président de la N-VA, Bart De Wever, a contesté lundi la théorie voulant que le racisme soit une cause de radicalisation, qu’il a plutôt attribué aux problèmes que connait la société.

La radicalisation ne touche que des groupes particuliers de migrants, a-t-il affirmé lors de l’émission « Terzake » sur la VRT. « Je n’ai encore jamais rencontré un migrant asiatique qui se dise victime de racisme », a-t-il dit, assurant tirer des conclusions similaires de l’analyse des chiffres de criminalité.

Le président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers a fait référence lundi aux propos qu’il avait tenus samedi lorsqu’il avait affirmé que « la mauvaise politique d’immigration de ces dix dernières années était la cause de la radicalisation de certains jeunes musulmans et donc du grand nombre de djihadistes partis de Belgique pour aller combattre en Syrie ». « Nous avons autorisé (à venir) la mauvaise sorte de migrants en masse et ensuite trop peu a été fait. Nous n’avons pas mené de politique d’intégration », a-t-il ajouté.

Ce n’est, selon lui, que lorsque la N-VA est entrée au gouvernement flamand qu’une politique d’intégration a été menée « mais les problèmes étaient alors connus depuis longtemps », a ajouté M. De Wever. Il a souligné que le racisme était une notion « relative » et trop souvent invoqué comme excuse pour un échec personnel, surtout auprès de certains groupes de population, comme la communauté marocaine. « Surtout les Berbères. Ce sont des communautés fermées, avec une défiance envers les autorités », a-t-il dit.

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