Karine Lalieux, échevine du Tourisme et des Grands Evénements de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, et Henri Simons, Président de l'association Asbl Atomium. © dr

Feu d’artifice du Nouvel An à Bruxelles, j’y étais tout est vrai

Un petit air de Disneyland plane sur la conférence de presse qui annonce le feu d’artifice du Nouvel An à Bruxelles. Les maîtres-mots sont magie, féérie, spectacle, jeux de lumières, feux d’artifice. Ne manquent qu’une princesse et Mickey à ce tableau enchanteur.

Grande première, roulement de tambours, sonneries de trompettes : c’est le Heysel qui a été choisi pour le passage vers la nouvelle année. En effet, pour la première fois, le feu d’artifice du Nouvel An ne sera pas tiré depuis le Mont des Arts mais… sur le plateau du Heysel afin d’illuminer une Vieille Dame qui fête, en 2018, ses 60 ans, j’ai nommé l’Atomium ! L’occasion de rappeler que si c’est le monument le plus visiter de Belgique, il est aussi un des symboles de notre pays.

Pourquoi ce choix ? Il faut bien avouer que les travaux sur les boulevards du centre ne permettaient pas vraiment l’organisation d’un tel événement sur la Place de Brouckère. La célébration de l’anniversaire de l’Atomium tombait donc à point nommé. Mais il y a aussi la volonté de « faire vivre » d’autres quartiers que ceux du centre pour que les retombées économiques profitent également à d’autres commerçants. Les « Feux de Laeken » ayant eu un certain succès, le nord de la capitale restera ainsi sous les projecteurs avec le feu d’artifice que Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, promet déjà qu’il sera « wawahoum » (sic) avec 17 minutes de pétards, de magie et de lumière ininterrompues.

Mais ce petit rendez-vous avec la presse avait aussi pour but d’annoncer des nouvelles excellentes et festives. Comme dit plus haut, les travaux de la Place de Brouckère ont (enfin !) commencés, les commerçants, hôtels et restaurants du centre-ville sont heureux du taux de remplissage et les chiffres de la fréquentation des Plaisirs d’Hiver sont en hausse (c’est donc un succès). Philippe Close souligne même qu’ils ont commencé « sur les chapeaux de roue avec la visite de 45.000 Catalans à Bruxelles » peu après leur ouverture. Et de rappeler, après ce trait d’humour, qu’heureusement tout c’était bien passé, même si ce n’est pas simple à gérer.

Place au programme

Les festivités proprement dites commencent à 19h à la Grand Place avec un show case de l’artiste français Petit Biscuit, suivi du Belge Henri PFR. Les attractions des Plaisirs d’Hiver accueilleront petits et grands jusqu’à 22h.

A cette heure-là, cap sur le plateau du Heysel, direction l’Atomium pour une fête qui se veut familiale et transgénérationnelle. Bien entendu la Stib est recommandée pour les déplacements (la station Houba-Brugmann qui sera la plus proche des festivités).

Bien entendu, mieux vaut laisser les sacs-à-dos à la maison, histoire de fluidifier le passage sécurité avant d’arriver au site. Car oui, la sécurité ne sera pas oubliée, le plateau du Heysel étant même plus facile à sécuriser selon Philippe Close. « Le vrai problème de sécurité lors d’événements comme celui-ci ce sont les mouvements de foule. Or le Heysel et l’Atomium offrent beaucoup plus de zones de dégagement, l’espace est plus large, c’est donc plus facile. Il ne faut pas perdre de vue que Bruxelles est une ville médiévale, avec beaucoup de petites rues et de « strootjes » ce qui ne facilite pas les contrôles. »

Un autre avantage du rond-point de l’Atomium est que l’avenue qui y mène est en légère pente, ce qui garantira une bonne visibilité à des milliers de personnes.

A la question « où aura lieu le décompte ? » un blanc, suivi d’un « je ne sais pas » du bourgmestre de Bruxelles… Aie. Heureusement, l’embarras (bon enfant il faut bien l’avouer) est de courte durée et la réponse « sur le Palais 5 » arrive rapidement à sa rescousse.

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