Le stade national, pas construit mais déjà cher. © Belgaimage

Euro Brussels 2020, une asbl opaque

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Après le retrait des matches de l’Euro 2020 à Bruxelles, il n’est pas inutile de rappeler que le projet de nouveau stade national, désormais compromis, a déjà coûté cher au contribuable.

La Ville a engagé plus de 1,3 million d’euros en frais d’avocats pour se faire conseiller sur la procédure de cession du parking C du Heysel au consortium privé Ghelamco-BAM.

On sait moins que le gouvernement bruxellois, lui, s’est empressé, à la fin de la législature précédente, d’accorder 1 million d’euros de subsides à l’asbl Euro Brussels 2020, créée le 31 janvier 2014 pour promouvoir la candidature de la capitale comme ville hôte de la compétition européenne.

La Région s’est, en outre, engagée à libérer, de 2015 à 2020, un montant annuel de 75 000 euros à l’association. Souci : ses administrateurs, Alain Courtois (MR), Guy Vanhengel (Open VLD), Rudi Vervoort (PS) et consorts, n’ont jamais transmis de rapports financiers ni de listes de fournisseurs, malgré les demandes du député bruxellois Emmanuel De Bock (DéFI), faites en juin dernier.

Coïncidence ou pas, moins d’un mois plus tard, les comptes (trois années) d’Euro Brussels 2020 ont été déposés à la Banque nationale. Mais ces bilans ne détaillent pas les dépenses effectuées et n’indiquent pas les prestataires de l’asbl.

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