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« Charles Michel a trouvé une formule pour faire croire qu’il n’avait rien cédé »

« Charles Michel a trouvé une formule pour essayer de faire croire qu’il n’avait rien cédé », a lancé jeudi soir sur la RTBF le ministre-président wallon Paul Magnette à l’adresse du Premier ministre.

Ce dernier avait affirmé à la Chambre que la Belgique n’avait « pas touché à une virgule » du texte de traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA).

« Le Premier ministre a dit la moitié de la phrase », a répondu Paul Magnette, lors de l’émission Jeudi en Prime. « Il ne dit pas qu’à côté du traité, on a négocié des textes de plusieurs dizaines de pages qui apportent des amendements au traité ou des précisions. Tout cela fait un paquet et il est écrit noir sur blanc que tout cela est juridiquement contraignant », s’est-il défendu.

Selon Charles Michel, un « instrument d’interprétation partagé » produira ses effets à l’issue de la concertation proposée aux autres parties à la négociation.

Après plusieurs jours de discussions, les différentes entités du pays sont parvenues, jeudi matin en comité de concertation, à un accord sur une position commune à propos du traité CETA.

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