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Anvers : l’homme interpellé n’était pas signalé comme radicalisé

Malgré le « potentiel attentat évité » à Anvers jeudi, le niveau de la menace reste à 3, indique Benoit Ramacker, porte-parole du Centre de crise des Affaires étrangères, après une nouvelle analyse de l’Ocam.

L’homme interpellé jeudi à Anvers à l’issue d’une course-poursuite après avoir « mis en danger » des piétons, n’était pas signalé comme radicalisé en France, selon une source proche de l’enquête française.

« Il possède une adresse à Lens (nord de la France, ndlr), et n’était pas connu à ce stade pour des affaires de type grand banditisme », a déclaré cette source à l’AFP.

« Les seules infractions connues relevaient de la petite délinquance, du type conduite en état d’ivresse ou usage de stupéfiants. Il n’était pas fiché S (sûreté de l’Etat) et n’était pas signalé comme radicalisé selon les premiers éléments d’information », a-t-on ajouté de même source.

L’homme interpellé a été identifié par le parquet fédéral belge comme étant « Mohamed R. », âgé de 39 ans, « de nationalité française et domicilié en France ».

Selon une autre source proche de l’enquête, l’homme a en fait une carte de résident français mais est de nationalité tunisienne.

Pas de relèvement du niveau de la menace

Malgré le « potentiel attentat évité » à Anvers jeudi, le niveau de la menace reste à 3, indique Benoit Ramacker, porte-parole du Centre de crise des Affaires étrangères, après une nouvelle analyse de l’Ocam.

Le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever a lui spécifié que les mesures de vigilance de la ville flamande seraient rehaussées. La police et l’armée seront plus présentes dans les lieux les plus fréquentés.

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